La question que se pose un bon nombre de personne : dois-je aller voir un ostéopathe ou un kinésithérapeute ? Vous ne savez jamais vraiment vers qui vous tourner, le kinésithérapeute pour les muscles et l’ostéopathe pour les os? Et c’est faux ! Si à première vue ces deux métiers se ressemblent beaucoup, il existe en réalité beaucoup de différences. On vous explique ici la différence entre kiné ou ostéopathe.
Thérapies manuelles
Il est souvent utile de savoir différencier l’ostéopathie et la kinésithérapie. Même si à travers des techniques manuelles collectées depuis des siècles, ces deux disciplines peuvent sembler similaires, elles restent différentes et complémentaires : chacune d’entre elles a sa spécificité et son intérêt.
Le kinésithérapeute , expert en rééducation accompagne la cicatrisation tissulaire, physique, ainsi que la récupération et réappropriation du mouvement. Avec son approche holiste du corps, l’ostéopathie contribue à rétablir la mobilité nécessaire aux mouvements quotidiens afin de prévenir des troubles pathologiques. La kinésithérapie est entrée en vigueur en 1946. L’ostéopathie n’a quant à elle été officiellement reconnue par l’état comme profession de santé à part entière qu’en 2002.
Quels motifs de consultations
Mais qui consulter et quand ? Par exemple, vous avez un mal de dos un matin et vous cherchez un ostéopathe d’urgence à Marseille ou un kiné ? Avec cette liste, vous pourrez savoir si il vaut mieux consulter un ostéo ou un kiné.
L’ostéopathe
Il agit sur :
- le système orthopédique et locomoteur : entorses, tendinites, lombalgies, dorsalgies, cervicalgies, douleurs articulaires (épaule, genou…), pubalgies, douleurs au coccyx, douleurs maxillaires
- le système neurologique : névralgies cervico-brachiales, intercostales, faciales, d’Arnold, cruralgies, sciatiques…
- le système cardio-vasculaire : troubles circulatoires des membres inférieurs, congestion veineuse, hémorroïdes, palpitations, oppressions…
- le système digestif : ballonnements, hernie hiatale, flatulences, troubles hépatobiliaires, colites, constipation, ptôse d’organes, digestion difficile, gastrites,acidité gastrique…
- le système O.R.L. et pulmonaire : rhinites, sinusites, vertiges, bourdonnements, céphalées, migraines, bronchites, asthme, bronchiolites…
- le système neuro-végétatif : états dépressifs, d’hyper nervosité, anxiété, stress, troubles du sommeil, spasmophilie…
- les séquelles de traumatismes : chutes, accidents de voiture…
- les femmes enceintes : préparation à l’accouchement, relâchement du dos/du bassin…
- les bébés : possédant des plagiocéphalies (crâne plat), des coliques, des reflux…
Le kinésithérapeute
Il peut intervenir pour :
- la rééducation post traumatique type entorse, fracture, tendinite…
- la rééducation post chirurgical
- la rééducation rachidienne
- la rééducation des personnes atteintes de paralysie et/ou de troubles neurologiques
- la rééducation périnéo-vésico-sphinctérienne
- la rééducation cutanée et des brûlés
- affection respiratoire (du bébé, possédant souvent des bronchiolites, à l’adulte)
- affection circulatoire (type drainage lymphatique)
- affection rhumatismale
Des formations spécifiques
Si un professionnel de la kinésithérapie souhaite apprendre l’ostéopathie ou l’inverse, il n’y a pas de passerelle possible. Aucun métier ne peut se substituer à l’autre, et chacune de ces spécialités nécessitent une formation adéquate.
La durée de ces formations est pourtant inégale : un étudiant en kinésithérapie voyait jusqu’à cette année la durée de ses études s’étaler sur 3 ans avant de pouvoir exercer la kinésithérapie. En France, la durée des études de kiné viennent de passer à 4 années, suite à une réforme du ministère de la Santé et du ministère de l’Enseignement Supérieur.
Pour exercer la profession d’ostéopathe, vous devrez effectuer des études plus longues et obtenir un master soit 5 ans d’études.
Maintenant que vous connaissez la différence entre la kinésithérapie et l’ostéopathie, vous n’hésiterez plus entre les 2 domaines.