qualité de l'air

Le diagnostic de qualité de l’air intérieur (QAI) est un dispositif réglementaire très important à mettre en place. C’est un grand enjeu de santé publique et cette réglementation contribue amplement à l’amélioration de la santé de la population. Pour les écoles et les ERP (Etablissements Recevant du Public) par exemple, le QAI est obligatoire.

Qu’est-ce qu’un diagnostic QAI ?

Le diagnostic de qualité de l’air intérieur sert à évaluer les sources de pollution à l’intérieur d’un logement et favoriser leur réduction. C’est un audit crucial à mettre en œuvre, car les polluants dans l’air sont susceptibles de provoquer plusieurs problèmes de santé, tels qu’une gêne chronique, des maux de tête, des allergies, ou encore des maladies graves comme le cancer.

Pour effectuer ce diagnostic, il faut recourir aux services d’un professionnel certifié, qui possède toutes les capacités pour opérer le QAI.

Les intérêts d’un audit QAI

En France, la qualité de l’air intérieur est un enjeu de société. Depuis le Décret du 2 décembre 2011, ce diagnostic est rendu obligatoire. Il concerne les établissements qui reçoivent du public sensible (les centres de loisirs, les écoles maternelles, élémentaires, collèges, lycées, crèches, les établissements sanitaires et sociaux, les établissements d’accueil collectif d’enfants, etc.).

Dans les bâtiments, il faut savoir que les sources d’émissions de substances polluantes sont de plus en plus nombreuses : matériaux de construction, peinture, appareils de chauffage, produits d’entretien, feutres, encres, colles, … La mauvaise qualité d’air au sein de l’établissement peut favoriser l’apparition de plusieurs symptômes chez les employés et les enfants, comme la fatigue, l’irritation des yeux, du nez, de la gorge et de la peau, des vertiges, … D’où l’intérêt de réaliser un audit QAI pour mesurer la qualité de l’air et faire le nécessaire pour diminuer les polluants.

Les dangers de la mauvaise qualité d’air

Parfois, l’air de nos logements est aussi pollué que celui de nos rues. C’est pour cette raison que la qualité de l’air intérieur est devenue un sujet de santé publique majeur. Comme nous vous le disions, la mauvaise qualité d’air favorise l’apparition d’une multitude de symptômes et de maladies.

Selon les chiffres publiés par l’Anses en 2014, on estime à 20 000 le nombre de décès prématurés par les polluants intérieurs (radon, fumée de tabac, benzène…). Dans nos logements, il faut savoir que l’air et les poussières au sol contiennent plusieurs substances chimiques. Ces dernières peuvent faire apparaître de nombreux problèmes de santé et sont suspectées d’effet sur le système nerveux et hormonal.

Quant aux polluants émis par les appareils de cuissons et de chauffage, ils peuvent causer des troubles respiratoires. Il est donc très important de limiter les sources de pollution et essayer de toujours renouveler l’air.

Le diagnostic imposé par le gouvernement est une mesure très importante. Il contribuera sûrement à l’amélioration de la qualité d’air intérieur. Les établissements concernés doivent donc obligatoirement recourir à ce diagnostic.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

7d35c9848dd8193f84c67274350c9540LLL